Un jour de liberté
Une petite permission, comme si j'étais une criminelle; je ne comprends pas pourquoi l'on ne veux pas me laisser sortir définitivement...
A la maison, je cours partout, faire ma lessive, racheter les médicaments d'Agathon.
Juste à l'instant je regardais le blog d'une brodeuse qui montrait les cadeaux qu'elle avait fait à sa famille. Cela m'a fait repenser au coussin que je n'ai pas terminé, dans un temps où j'avais plus d'espoir je penssais que je serais sortie de l'hôpital bien avant Noël et que je pourrais le terminer et l'offrir à ma mère pour Noël, pour décoere sa chambre à la maison de retraite.
La réalité est plus amère, je suis toujours prisonnière et ma mère est morte bien avant Noël.
Dommage, les mauvais tours que nous joue la vie; et pas de chance, je suis très mal tombée, un malaise monté en épingle et une psychiatre obtue.
Ma soeur avant de repartir la semaine dernière m'a montré les photos des fleurs qu'elle avait faites au cimetière en me citant qui avait envoyé quoi; beaucoup de gens ont compatie à notre malheur, c'est assez émouvant.