L'atelier Picasso, la foule

Avant cela, hier, en fin d'après-midi, j'ai commencé a recopier mon témoignage baclofène sur le formulaire que ma soeur m'avait apporté, il y avait deux pages pour écrire, quand elles ont été pleines, il me restait environ une page à écrire, le soir, ma soeur m'a apporté un autre formulaire pour que je continue, j'ai dû le faire tout de suite, le but étant de les envoyer ce matin, en les scannant, par mail et elle les enverra aussi par la poste, ce matin, elle m'a rapportée les feuilles pour que j'ajoute qu'il y avait des pièces jointes et que je les numérote, tout devant être fait de la même écriture!

Cet après-midi, c'était l'atelier au musée Picasso, il pleuvait, je suis allée en bus jusqu'à la place De Gaulle, j'ai retrouvé une partie du groupe, la psychologue, l'assistante sociale avec une assistante sociale stagiaire et Christophe2. Au musée, il y avait deux nouvelles, Eloïse et Valérie.

Dans le musée on nous a montré un tableau de Martial Reisser qui représentait un groupe de personnages et un tableau de Picasso intitulé "la joie de vivre", avec centaure, satyre et autres personnages bizarres.

Après, dans l'atelier, nous avions de grandes feuilles blanches collées au mur et il fallait dessiner, peindre quelque chose ayant trait à la foule... Je me suis lancée, j'ai fait les contours au fusain et j'ai mis de la couleur, je me suis mise au centre et j'ai ajouté un angelot et un chat.

Il parait que c'est réussi!

J'ai pris des photos.

Quand il a été l'heure de partir, j'ai donné à la psychologue les papiers que ma soeur m'avait confiés pour que les intervenants du centre puissent aussi témoigner, elle m'a dit qu'ils avaient participé à l'enquête bacloville.

En rentrant, j'ai trouvé Agathon à l'entrée, il est venu avec moi, maintenant, il est sur son coussin, Miranda profite de ce que la pluie s'est arrêtée pour aller dans le jardin.

Mon oeuvre, celle d'Eloïse, de Christophe2 et de Valérie

Les chats.

Comments

[Véronique]

Le chat noir et blanc s'octroie la place de Miranda sur les valises. Héloïse s'écrit normalement avec un H, sauf fantaisie des parents.



Je me souviens que lors de la mémorable réunion d'octobre 2014 à l'hôpital d'Antibes, où tu n'avais eu le droit de ne faire qu'une courte apparition, et où tout le monde me hurlait dessus (psychologue du CSAPA en tête), que ce n'est pas le baclofène qui te permettrait de te sortir de ton problème, le Dr H., depuis parti pour le privé, et qui animait le groupe de paroles qui avait eu lieu deux ou trois fois durant ton séjour de trois mois, avait dit qu'il avait participé à l'étude (et non enquête) Bacloville. Il venait d'envoyer ses résultats et affirmait que le traitement ne marchait pas. Je ne sais pas à quelle dose il s'était arrêté, car tout est affaire de dose. Je serais curieuse de savoir qui d'autre du CSAPA a participé, jusqu'à quelle dose et quels ont été les résultats.



Ce qui est amusant, c'est que depuis que le baclofène a fait ses preuves sur toi, plus personne n'est revenu sur les propos qu'on m'avait tenus en octobre 2014. J'avais vu que le Dr A. avait signé la pétition baclofène pratiquement dès son lancement. Il semblait avoir favorablement évolué depuis l'époque où tu l'avais consulté et où il préconisait des doses très limitées.