Encore un grand nettoyage!

Aujourd'hui, c'est le jour de Dominique, elle aime faire le ménage et elle est efficace! Elle a passé l'aspirateur sous les meubles, a débouché le lavabo, sans destop et trouvé comment on ouvrait et fermait la bonde qui n'a pas de tirette!

Après le stress d'hier, je suis tout de même allée à la réunion des AA, mais j'étais trop fatiguée pour parler, et pour dire quoi, que j'avais été victime d'un abus de faiblesse? Je me sens trop ridicule pour en parler!

Pendant ce temps ma soeur était allée voir Marie-Hélène pour lui apporter un album de photos de jeunesse de notre grand-mère, que notre autre tante voudrait avoir, ma soeur a appris que Marie-Hélène et Nicole, avec qui nous sommes allées à Menton dimanche, avaient été à la médiatèque, et comme il y a des ordinateurs à disposition, elles avaient lu mon blog! Et il parait que j'écris bien (depuis que je ne bois plus!).

Je n'ai pas reçu le "Elle" de la semaine dernière, peut-être le courrier est-il en grêve?

Après cela j'ai dormi tard, Miranda m'a réveillée à 7h pour demander à aller dans le jardin, et je me suis rendormie, quand ma soeur est arrivée à 10h, j'étais encore en déshabillé, entrain de faire bouillir l'eau pour le café! Elle n'a pas fait de remarques...

Miranda s'est laissé caresser par Dominique, puis est allée se cacher au fond du jardin en entendant l'aspirateur.

Comments

[Véronique]

Un petit tour sur le site www.baclofene.com peut être instructif. Le médicament ne dégoûte pas de l'alcool (à la différence de l'espéral avec lequel le mélange n'est pas possible sous peine d'y laisser sa vie), mais permet de retrouver une relation normale avec l'alcool. On peut boire un verre de temps en temps sans réenclencher le processus et risquer un syndrome de manque potentiellement mortel. Cela fait plus de quatre ans que je suis en relation avec les deux associations baclofène et que je lis tout ce qui se publie sur le sujet, en plus de mes lectures générales sur la dépendance à l'alcool. La décision de s'engager dans cette voie a été mûrement réfléchie et n'est pas un effet de mode. Chacun sa méthode. Ce qui marche pour les uns, ne marche pas forcément pour les autres. L'important est d'arriver à rester en vie sans casse. Actuellement, seuls 8% des alcooliques sont dans un processus de soins. Si 92% des malades sont laissés sur le bord de la route, c'est que beaucoup ont été découragés de se soigner par des principes trop rigides. Les membres du groupe local des AA sont ouverts d'esprit. Ils aident et encouragent, mais ne jugent personne. Ce groupe que je connais, puisque certaines réunions sont ouvertes aux personnes extérieures, ne sert pas à confesser le nombre de verres qu'on a bu ou pas durant la semaine, mais justement à évoquer et à réfléchir sur les raisons qui vous poussent à boire pour trouver comment s'en sortir.

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les AA ne sont pas des psy !!! a qui on raconte ses abus de faiblesse ...... on y parle de ce que l'on boit ou ne boit pas !!! leur but est de rendre les alcooliques abstinents !!! enfin de les y aider !!! et c'est pas en buvant de temps a autre , meme si le médecin le permet qu'on devient abstinent !!! un petit coup par ci un autre par la !!! pas grave !!! soit disant !!! mais un jour la coupe déborde !!! on ne prend pas un medoc qui soit disant dégoute de l'alcool pour .... continuer a boire de temps a autre peu mais un peu !!!!! pour un alcoolique si il veut arreter c'est plus jamais un verre !!!! je ne comprends pas que vous ne compreniez pas !!!!! certes le commun des mortels peut boire raisonnablement avec des medocs !!! mais pas les alcoolos qui suivent soit disant le programme des AA!!!!!!! enfin je dis cela !!!!a priori chez vous on prend des médicaments et on peut boire et aller chez les AA comme on va a la peche !!!! bizarre !!!! dommage !!!!!

[Véronique]

Il n'y a pas à se sentir ridicule d'avoir été victime d'un abus de faiblesse. Il faut juste apprendre à être plus vigilante à l'avenir. Je soupçonne les démarcheurs de pirater les fichiers du CCAS, de la MDPH ou des maisons de repos et autres établissements pour dépressifs, car curieusement ce sont toujours les personnes en situation de faiblesse qui sont démarchées en priorité.